23 avril 2024
Plantes dépolluantes

Les plantes dépolluantes

Comme Stanley Kubrick l’avait prévu dans « 2001 l’Odyssée de l’espace », l’atmosphère à l’intérieur des véhicules spatiaux doit être maintenue en bon état ! Aujourd’hui, c’est la NASA qui le confirme car elle vient de découvrir le pouvoir de réduction de la pollution atmosphérique que possèdent certaines plantes et c’est pourquoi nous pourrions à l’avenir les voir fleurir à l’intérieur des stations spatiales habitées par des astronautes pendant de longues périodes !

Comment cela fonctionne-t-il ? …

En particulier, certaines plantes possèdent la capacité spécifique, en absorbant les polluants par leurs feuilles, d’améliorer l’environnement. Ces polluants, une fois absorbés, entrent dans le processus métabolique de la plante et sont utilisés en fonction de leurs caractéristiques, ou simplement stockés à l’intérieur des tissus dans le cas où ils ne sont pas biodégradables (ex. : métaux lourds, etc.). L’avantage supplémentaire est dû aux processus de transpiration naturelle par lesquels la plante émet de la vapeur d’eau dans l’environnement, ce qui agit comme un humidificateur biologique !

Par ailleurs, la croyance selon laquelle il ne faut jamais placer de plantes dans une chambre à coucher est fausse. En effet, la quantité de dioxyde de carbone libérée la nuit par ces plantes est négligeable par rapport à la quantité d’oxygène libérée le jour .

Des polluants ? D’où viennent-ils ?

Mais alors, quels sont ces polluants invisibles dont les plantes nous protègent ? Rien qui ne soit déjà connu et connu depuis longtemps, leurs noms nous rappellent des cours de chimie… formaldéhyde, trichloréthylène, benzène… ! Ces substances chimiques se développent dans nos maisons en raison de la détérioration des vieux isolants, par exemple, mais elles sont également émises par certains solvants de peinture, ou même par certains meubles. Sans parler des produits de nettoyage à base d’ammoniaque ou de la fumée de cigarette …

Comment disposer les plantes dans la maison

On estime qu’avec une plante par 10 mètres carrés, on obtient un rendement optimal. Bien sûr, si vous avez un loft avec des plafonds de 4 mètres de haut, le volume d’air à prendre en compte sera proportionnellement plus élevé ! Dans ce cas, une plante plus grande, c’est-à-dire avec une surface foliaire plus importante, sera en mesure de mieux accomplir sa tâche.

Plus important encore, il est essentiel d’utiliser différentes espèces de plantes, car chacune est capable d’absorber différents polluants.

Alors, quelles plantes choisir ? Voici votre nouvel arsenal anti-pollution :

Le Philodendron préfère le formaldéhyde et le pentachlorophénol.

L’Aloe vera préfère le formaldéhyde.

L’Azalée contrôle l’ammoniac

Le chrysanthème préfère le trichloréthylène.

Le Chlorophytum préfère la combinaison formaldéhyde et monoxyde de carbone.

Le Lierre : le formaldéhyde (à privilégier absolument), le benzène, le trichloréthylène

Le Sanseveria : le Benzène

Le palmier dattier : xylène et toluène

Ficus benjamina : le formaldéhyde

Gerbera : formaldéhyde

Le Spathiphyllum : trichloréthylène et benzène

Enfin, moins connu, mais votre fleuriste ou votre jardinerie vous guidera :

Epipremnum aureus : monoxyde de carbone, benzène, formaldéhyde

Dracaena marginata : benzène, formaldéhyde, trichloréthylène.

Enfin, une remarque importante : les plantes ne sont pas capables d’absorber les ondes électromagnétiques telles que celles provenant des ordinateurs et des émetteurs sans fil. Dans ce cas, pas de miracle vert…

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